Nous somme le poison et le remède

Ce que nous postons sur les réseaux sociaux est de notre responsabilité. 
La vie ce n’est pas ce qu’on voit sur Instagram (Je dois moi-même me le rappeler constamment…).

Tous ces « spots » 📌 dans tel ou tel pays, ces endroits que « tu dois » visiter ne sont pas vrais. Toutes ces choses que « tu dois » avoir, ces « conseils » que « tu dois » connaître, ces tenues que « tu dois » porter ne sont pas réels et donc pas importants.
En réalité, tu n’as besoin de rien de tout cela.
Tu devrais créer tes propres listes et vivre tes propres expériences en suivant ton intuition et pas ce que des étrangers ont soi-disant créé pour toi (ou devrais-je dire pour eux-mêmes ?).

Nous sommes les créateurs des choses mêmes auxquelles nous souhaitons échapper. Nous créons ce même contenu qui nous rend malheureux.

Il n’y a rien pour nous dans tout ça, uniquement une pression croissante d’être partout à la fois. Et en voulant être partout, on finit par être nulle part.

Moi-même je suis comme un hamster dans sa roue depuis trop longtemps. Et je peux te dire qu’aucun bonheur durable ne peut être construit sur ce type de quête.
Ce ne sera jamais assez : « tu ne seras jamais assez ceci ou cela ».
Agitée. 
C’est ce que je ressens depuis longtemps.

Il n’y a pas de joie à consommer ce genre de contenus.
Seulement des déceptions et une quête sans fin du « toujours plus ».

Une course constante pour quoi ?
L’approbation ? L’amour ? Un sentiment d’appartenance ?

Il doit y avoir d’autres manières plus saines d’y parvenir.
Cela ne fait aucun doute.

Comme l’a très bien dit Carl Jung, « Il est grand temps que nous réalisions qu’il est inutile de prêcher la lumière si personne ne peut la voir. Il est bien plus nécessaire de prêcher l’art de voir. »