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Prise de décision : quand le choix devient ton ennemi

La prise de décision est une chose commune dans nos vies : quand on y pense, pas une minute ne passe sans que l’on ne prenne une décision.

Certes, il y a des degrés d’importance dans ces décisions, du moins, c’est ainsi que la plupart des gens le perçoivent. Pour certaines personnes, la prise de décision est une tâche difficile qui leur demande beaucoup d’efforts et qui est surtout, trop souvent, imprégnée par la peur.

L’incapacité à faire un choix peut devenir un véritable fardeau.
Dans des cas extrêmes, la peur intense de se tromper peut occasionner le “doute pathologique” caractérisé par une recherche obsessionnelle de la certitude absolue et une remise en cause ainsi qu’un doute constant.

 

Peur, oui mais de quoi ?

Ce n’est pas tant le fait de choisir qui nous fait peur mais le fait de prendre « la mauvaise » décision.
Sauf qu’il n’y a pas de mauvaise décision. Une décision est une décision, elle n’a aucune « charge », qu’elle soit positive ou négative, uniquement la charge émotionnelle que nous créons.

L’important c’est ce que l’on en fait. C’est ce qui va déterminer si cette décision aura été bénéfique ou non. Et même si elle s’avère ne pas l’être, cela ne signifie pas qu’il s’agit d’une mauvaise décision.
L’important c’est l’état dans lequel tu es lorsque tu prends la décision. A ce moment là, tu dois te focaliser sur toi et rien que toi. L’avis du monde extérieur ne devrait avoir aucune influence sur ton choix.
Tu es né(e) avec un « système de guidance », autrement dit ton cœur et tes tripes, pour savoir au fond de toi ce que tu dois faire, quelle décision tu dois prendre.
Mais les choses se compliquent quand ton mental et plus précisément ton cerveau, la « logique », entre dans le jeu. C’est là, le plus souvent, qu’il y a un fossé entre ce que ton cœur sait et ce que ton cerveau te dit.

 

Le secret ?

C’est pourquoi une des clés d’une prise de décision « réussie » est la rapidité avec laquelle tu es prêt(e) à prendre la décision.
Plus tu attends et plus il sera difficile de choisir car plus tu laisseras à ton cerveau le temps d’analyser la situation et crois-moi, il essaiera d’imaginer toutes les voies possibles… Et ce sera de plus en plus difficile de décider.

Une des raisons qui permettent d’expliquer ce fléau du 21e siècle est le fait qu’avec internet, nous avons accès à une quantité illimitée et en temps réel de toutes les informations possibles. Plus il y a d’informations et plus le nombre de choix se voit démultiplié.
Quand la consommation d’informations se fait de manière « saine », ordonnée et délimitée dans le temps, elle peut permettre d’aider à faire un choix, mais si tu lis cet article c’est que je pense que tu es plutôt dans la première catégorie 🙂

 

Peur de ne pas être à la hauteur

Parfois, on sait plus ou moins quelle décision prendre mais quelque chose nous empêche de la prendre : le manque de confiance en soi.
Autrement dit, tu te dis que tu n’es pas assez ceci ou cela pour y arriver/obtenir la chose que tu veux.

Le désir de vouloir tout contrôler, la peur d’échouer et de renoncer à d’autres choix, est irréaliste.

Ce genre de comportement te rendras malade et te feras passer à côté de nombreuses opportunités ! Quand les doutes s’installent, ils t’empêcheront d’avancer et de passer à l’action.

 

Solution ?

Non, ton entourage ne va pas subitement arrêter de t’aimer parce que tu auras fait tel ou tel choix que tu juges médiocre !
Non, la Terre ne va pas s’arrêter de tourner si tu choisis les sushis et non la salade à midi… 🙂

Prends de la hauteur, prends du recul pour regarder ta situation d’un œil nouveau : dédramatise la situation.

Cela va peut-être être un peu brutal mais… Il est temps de grandir, car oui, faire un choix c’est prendre un risque. Pour cela, il faut être capable d’assumer les conséquences de ses décisions.

 

Erreur à ne plus commettre

Remettre à plus tard la décision, procrastiner : même si sur le coup cela semble être une bonne option, c’est juste une manière de se voiler la face car au fond, tu auras toujours en arrière-plan le programme « je dois prendre cette décision » dans un coin de ta tête.
Cette fausse « paix » que tu arrives à percevoir en reportant le moment de choisir est éphémère.

Pense aussi à ce temps « en plus » que tu vas avoir pour rechercher des informations, (que tu penses utiles), mais qui vont juste te faire partir encore plus dans tous les sens. On tombe dans cette spirale infernale qui nous fait croire que plus on réfléchira et meilleure sera notre décision : comme si on pouvait être sûr(e) du résultat. Sauf que voilà, tout est là : on ne pourra jamais être sûr(e) et certain(e) d’obtenir un résultat donné !

Alors j’ai envie de dire, pourquoi s’embêter ?

 

Développe ton intuition

Nous ne sommes pas tous égaux face à l’intuition. Certaines personnes ont pris l’habitude, souvent depuis leur enfance, de faire confiance à leur intuition tandis que d’autres, souvent suite à une éducation parentale qui favorise la réflexion plus cérébrale des choix et actions, qui l’ont complètement refoulé.

 

Solution ?

⋒ la méditation : la meilleure méthode selon moi pour développer son intuition c’est de se mettre à la méditation. Très souvent, le fait de faire le vide dans le silence permet à la « petite voix » de se faire entendre. Cette dernière est complètement inaudible dans notre quotidien à 10 000 à l’heure agrémenté de distractions continuelles.

⋒ prêter attentions aux « coïncidences » que je préfère appeler « synchronicités » : être dans l’observation pure plutôt que dans l’analyse.

Avec de la pratique, suivre ton intuition va te mener à vivre plus de synchronicités : autrement dit, tu seras davantage au bon endroit, au bon moment. Certains parlerons de coïncidences (sous-entendues insignifiantes et sur lesquelles nous n’avons aucun pouvoir), que j’appelle volontiers « synchronicités » (très puissantes et que nous pouvons « provoquer » ou du moins les aider à apparaître).

 

Ce que j’aime faire (personnellement)

Faire une liste des pour et des contres : là encore attention, la frontière est fine entre faire une liste et se laisser complètement submerger par la logique de notre cerveau.
Faire une liste c’est bien mais elle doit t’éclaircir les idées et non t’embourber dans encore plus de réflexion, à voir donc si c’est une méthode qui peut, ou non, te convenir (l’important c’est de délimiter un temps court pour effectuer cette liste et ne pas y passer une semaine ?).

Quels sont tes solutions pour prendre efficacement des décisions ?

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